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Autour de Phnom Penh

Autour de Phnom Penh

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Les possibilités d’escapades à partir de Phnom Penh sont assez nombreuses, pour une heure, une matinée ou davantage. Le Cambodge étant un pays de taille modeste, il peut toutefois arriver que l’on quitte assez rapidement le secteur de Phnom Penh proprement dit pour pénétrer le territoire d’autres provinces, sans parcourir pour autant de très longues distances. Les destinations évoquées ici sont toutes en deçà d’une centaine de kilomètres de la capitale. Les plus proches, comme Choury Changvar, entraînent un trajet de quelques minutes seulement, les plus éloignées, comme Takeo, supposent d’y consacrer une bonne journée.

Choury Changvar

l s’agit de la grande presqu’île qui s’étend au nord-est de Phnom Penh, longée à l’ouest par la rivière Tonlé Sap et à l’ouest par le Mékong. Elle est desservie par l’ouvrage que l’on appelle ici le « pont Japonais », en référence à l’origine des fonds qui ont permis de financer sa construction, accessible en voiture ou à moto.

Malgré sa proximité avec la ville, Choury Changvar est curieusement resté relativement préservée de l’urbanisation et offre, sans avoir à faire un long chemin, un assez bon aperçu du Cambodge rural. La presqu’île peut toutefois s’avérer assez fréquentée en soirée : de nombreux restaurants sur pilotis – très agréables pour dîner le soir en extérieur – se sont installés, l’espace de quelques kilomètres, de part et d’autre de la route qui en fait le tour.

Mekong Island

En remontant le cours du Mékong au nord à partir de Phnom Penh. Desserte quotidienne au départ de l’hôtel Cambodiana ou du quai Sisowath Entrée payante.
Sous ce nom se cache un parc naturel spécialement aménagé sur une île pour le tourisme, et censé offrir en un seul lieu une sorte de condensé de la vie rurale traditionnelle cambodgienne (tissage, agriculture, pêche, poterie, etc.). Un peu apprêté, donc pas d’un intérêt renversant, mais l’excursion peut néanmoins offrir l’occasion, en remontant le Mékong, de s’imprégner un peu de la vie du fleuve.

Chœung Ek

A 15 km au sud-ouest de Phnom Penh.Entrée payante.
A l’instar de Tuol Sleng dans la capitale, Chœung Ek est un lieu de mémoire du génocide cambodgien : ce qui n’apparaît plus aujourd’hui que comme un paisible coin de campagne fut, sous la terreur des Khmers rouges, le principal centre d’extermination de cette région du Cambodge. Près de 9 000 cadavres en ont été exhumés, alors qu’à peine un tiers des quelque 130 charniers répertoriés sur le site ont fait l’objet de « fouilles »… Un shya contenant un ossuaire impressionnant sert de mémorial.

Tonlé Bati et Ta Phrom

La campagne cambodgienne : elle est restée pratiquement inchangée depuis des siècles.
A 30 km environ au sud de Phnom Penh. Entrée payante pour les étrangers.

Très plaisante petite excursion que celle de Tonlé Bati : ce joli lac parsemé de fleurs de lotus qui flottent comme de grands nénuphars, à deux petits kilomètres de la route principale qui le dessert, est l’une des destinations favorites des gens de Phnom Penh en week-end lorsqu’ils ne veulent pas se lancer dans de longs trajets. Ils y louent pour la journée, ou davantage, de petites cabanes au toit de palmes, sur pilotis, juste en lisière de l’eau, où pique-niquer, faire la sieste, se reposer en famille, etc. Des pédalos sont également disponibles. Les villageois des environs ont aménagé sur place de petits restaurants qui peuvent assurer, le cas échéant, les plaisirs de l’estomac.

Le voyage vaut d’autant plus la peine qu’une escapade à Tonlé Bati permet par ailleurs de découvrir, tout près du lac, le beau temple de Ta Phrom (XIIe siècle) : pour quiconque n’a pas encore découvert les merveilles d’Angkor, ce superbe édifice de latérite et de grès rouge, quoique dégradé par le temps, est une excellente introduction au style architectural typique de l’Empire khmer.

Le palmier à sucre, arbre à tout faire

La silhouette inimitable et familière du palmier à sucre est omniprésente en campagne, dans la région de Phnom Penh ou partout ailleurs en plaine au Cambodge. On l’appelle parfois « l’ananas », pour la forme caractéristique du toupet de longues palmes qui en coiffe le sommet. Très caractéristique du paysage rural cambodgien (curieusement, on ne le trouve pratiquement pas dans les pays voisins, hormis quelques-uns en Thaïlande), cet arbre joue un rôle important dans l’économie paysanne. Il est à la fois un matériau de construction (bois pour les charpentes ou les conduites d’eau des rizières, palmes séchées pour couvrir les toitures ou fabriquer des cloisons tressées), une source alimentaire sucre et vin de palme à partir de sa sève, et ses noix translucides et acidulées sont un dessert apprécié) et même un produit de soin puisqu’on prête à ses racines des vertus médicinales.

Phnom Chisor

A 60 km environ au sud de Phnom Penh, après Tonlé Bati. Entrée payante.
Par grosse chaleur, il faut réellement prendre son souffle avant d’entreprendre l’ascension des centaines de marches qui mènent au sommet de ce phnom (colline), mais l’effort en vaut réellement la peine : le temple du XIe siècle qui y est édifié (parmi d’autres sanctuaires de construction plus récente), de toute beauté et dans un état de conservation satisfaisant, est sans conteste le plus intéressant que l’on puisse admirer dans la région de Phnom Penh. Qui plus est, la vue s’avère splendide sur la campagne environnante, en particulier depuis le flanc est du temple, qui en constituait autrefois son accès principal. On distingue d’ailleurs très bien, depuis le sommet, les restes de l’escalier qui y mène.

Takeo et Angkor Borei

A 100 km environ au sud de Phnom Penh. Entrée libre.
En continuant droit vers le sud après Tonlé Bati et Phnom Chisor, la route nous mène à la petite ville de Takeo, en lisière d’un modeste lac. Dotée d’un petit réseau de canaux, la ville en elle-même n’est pas désagréable, mais constitue surtout le point d’accès pour rejoindre, à une vingtaine de kilomètres vers l’est, le site de la très vieille cité d’Angkor Borei. Ici fut installée, l’espace de quelques décennies, il y a près de quinze siècles, la capitale de ce qui n’était pas encore l’Empire khmer, à l’époque du royaume de Chenla. Il ne reste à vrai dire pratiquement plus rien à voir des constructions originelles d’Angkor Borei, excepté quelques soubassements de pierre, mais, sur la colline de Phnom Da, qui constituait le cœur du site, subsistent encore les vestiges d’un temple de latérite édifié plus tardivement, aux alentours du Xe siècle.

Suivez le guide !
Sur le chemin d’Oudong et Kompong Chnang, arrêtez-vous à Kruos (à 20 km de Phnom Penh), sur le côté droit de la route : à partir du milieu d’après-midi, on peut voir chaque famille préparer la spécialité locale, des nouilles de riz vendues dès le lendemain sur les marchés de la capitale.

Oudong

En bordure d’une route de campagne, la charrette d’un vendeur de poterie itinérant.
A 40 km environ au nord de Phnom Penh par la route n° 5. Entrée libre.

On distingue de loin, depuis la route n° 5, la grappe de grands « stupas » qui marquent, au sommet d’une colline solitaire, l’emplacement d’Oudong, ancienne capitale royale du pays (début XVIIe – milieu XIXe siècle). Il ne reste à peu près rien du palais royal maintes fois pillé, hormis ses fondations, mais plusieurs édifices religieux de construction plus récente occupent les lieux et dominent les alentours. Le site fait l’objet de réels efforts de réfection et d’aménagement. Un nouvel escalier, en particulier, permet de faire l’ascension du phnom dans des conditions moins éprouvantes que l’ancien, aux degrés usés par des générations de visiteurs. Le panorama très ample sur la campagne environnante, depuis Oudong, mérite le détour.

Parc naturel de Kirikom

A 90 km environ au sud-ouest de Phnom Penh, en empruntant la route de Sihanoukville. Entrée payante.
Kirikom est le nom d’usage familièrement donné au « Preah Suramarit Kossomak National Park ». Un peu à l’écart de la route no 4, après avoir passé la ville de Kompong Speu en direction de Sihanoukville, cette vaste zone de plusieurs dizaines de milliers d’hectares, dans les contreforts de la chaîne de l’Eléphant, est un parc naturel protégé depuis 1993. C’est essentiellement une grande forêt (notamment des résineux, qui apparaissent dès que l’altitude s’élève un peu) abritant une faune assez abondante, parcourue çà et là par de petits cours d’eau. Cet environnement naturel préservé, combiné à un climat local un peu moins éprouvant qu’en plaine, fait du parc de Kirikom une destination de weekend particulièrement appréciée des Cambodgiens.

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