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Tonlé Sap et le Centre du Cambodge

Tonlé Sap et le Centre du Cambodge

Tonlé Sap et le centre du Cambodge

 
 

 

Quoique le centre du Cambodge n’ait pas réellement de caractéristiques spécifiques qui le distinguent notoirement des autres zones de la plaine cambodgienne, les quelques villes et centres d’intérêt qui se trouvent au voisinage du lac Tonlé Sap ont été regroupés ici pour des raisons d’unité géographique.

Kompong Chhnang

A 100 km environ au nord-ouest de Phnom Penh par la route no 5.

Dans la province du même nom, c’est un port de pêche fort actif sur la rivière Tonlé Sap, un peu en aval du grand lac dont elle est tributaire et auquel elle emprunte son nom. Pas de site touristique majeur ici, mais l’ambiance de la ville est plaisante. On peut passer un moment agréable sur le quai du port où accostent toutes sortes d’embarcations, à observer la vie fluviale, et, le cas échéant, louer un bateau pour quelques heures de promenade en direction du lac.

La campagne des environs de Kompong Chhnang est également fort jolie. On y croise fréquemment des charrettes de marchands ambulants de poteries de toute taille, qui attendent patiemment le client de passage abrités sous leurs kramas . Le travail des potiers est en effet l’une des grandes spécialités de la province ( chhnang signifie « casserole » ou « marmite »), réputé dans tout le Cambodge.

Qui n’a pas son « krama » ?

On le voit absolument partout au Cambodge : le krama est le foulard traditionnel en coton léger que pratiquement chaque Cambodgien utilise à un moment ou un autre de la journée. Et pour cause, car il sert à tout : à s’abriter du soleil bien sûr, mais aussi à s’en vêtir comme d’un pagne, à s’essuyer après un effort ou une douche, à se moucher, à transporter des charges (ou un enfant sur son dos), à emmailloter un bébé… Dans sa version basique, il est à carreaux rouges et blancs, mais il en existe en fait de toutes les couleurs. Il peut également être en soie, et on l’utilise alors comme parure lors d’une fête ou une cérémonie. Joli, peu cher, aisément transportable et très facile à trouver sur n’importe quel marché, le krama est une bonne idée de cadeau typiquement cambodgien à offrir au retour d’un voyage.

Pursat

A 100 km environ au nord-ouest de Kompong Chhnang.
Pursat (c’est aussi le nom de la province environnante) est une petite ville-étape sur le chemin de Battambang et Siem Reap. Très tranquille – pour ne pas dire assoupie… -, Pursat compte encore quelques jolies demeures coloniales en bordure de rivière , qu’il peut être agréable d’aller découvrir rapidement, histoire de se dégourdir les jambes le long de la route n° 5.

Kompong Thom

« Capitale » de la province du même nom, la ville se trouve au nord de la rivière Tonlé Sap, sur la route n° 6, qui relie Phnom Penh à Siem Reap. Pas d’un intérêt majeur en elle-même, la cité est en revanche la voie d’accès naturelle à l’important site préangkorien de Sambor Prei Kuk.

Suivez le guide !
Entre Kompong Chhnang et Pursat, faites halte pour déjeûner à Kra Kôr. Ce village tout proche du Tonlé Sap est très connu pour ses succulents poissons séchés.

Sambor Prei Kuk

A 40 km environ au nord-est de Kompong Thom. Ouvert tous les jours de 8 h à 17 h. Entrée payante. 
Resté pendant de longues années à l’écart du monde extérieur – car situé dans une zone où les derniers Khmers rouges étaient encore actifs, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui -, Sambor Prei Kuk est redevenu accessible , et c’est une bonne nouvelle. Un peu à l’image du complexe d’Angkor, il s’agit en fait des restes d’une véritable ville , mais d’une période antérieure : Sambor Prei Kuk fut en effet, à partir du VIe siècle, la capitale du royaume de Chenla , qui, après avoir absorbé son ancien suzerain du Funan, prit le nom de Kambuja. Maîtrisant déjà des techniques d’irrigation sophistiquées, cet Etat préangkorien allait devenir pendant un peu moins de deux siècles la puissance dominante de cette partie du Sud-Est asiatique , préfigurant à une échelle plus modeste le grand Empire khmer qui allait s’épanouir ultérieurement à Angkor.

Plus d’une centaine de monuments
De la même manière qu’à Angkor, le site s’étale sur une vaste superficie de plusieurs dizaines de kilomètres carrés et compte plus d’une centaine de temples ou de vestiges de temples . Compte tenu à la fois de leurs ancienneté (200 ans de plus que les plus anciens des sanctuaires angkoriens) et du manque d’entretien consécutif à des décennies d’isolement, ils ne sont pas bien sûr dans le même état de conservation ; construits en brique, bon nombre des édifices se sont en partie effondrés ou ont été envahis par la végétation de la forêt environnante. Il reste toutefois beaucoup à voir, comme une sorte d’entrée en matière annonçant Angkor : enceintes de latérite carrées ou rectangulaires, statues animales gardant les entrées, tours, terrasses, linteaux ornementés, bas-reliefs , le tout dans un style architectural à la fois typique du patrimoine cambodgien et fortement empreint de symboles hindouistes . Le caractère récent de la réouverture du site au tourisme en fait en outre un lieu d’excursion très agréablement préservé.

Lac Tonlé Sap

Lac Tonlé Sap par Daniel Chodusov

Plus qu’un simple lac, le Tonlé Sap est un peu le cœur et l’âme du Cambodge . Enorme étendue liquide qui s’étire sur plus de 100 km de long , raccordé au Mékong par la rivière qui porte son nom, c’est la plus grande réserve d’eau douce d’Asie du Sud-Est , et l’un des lacs les plus poissonneux de la planète. Mais, surtout, le Tonlé Sap se distingue par un régime des eaux pratiquement unique au monde : à peu près six mois par an, sous l’énorme pression du Mékong en crue (le débit du fleuve est alors multiplié par quatre), le cours de la rivière Tonlé Sap s’inverse et le lac s’étend , agissant comme un formidable réservoir. Sa superficie quadruple elle aussi, passant d’environ 2 500 km2 à plus de 10 000 ! Même chose pour la profondeur, qui peut passer de 3 à 12 m… A la saison sèche, le phénomène s’inverse à nouveau et le lac recommence à se « vider » normalement en se déversant dans le Mékong.

Cet extraordinaire mouvement naturel d’expansion – contraction, drainant d’énormes quantités de limon, est l’une des clés de l’exceptionnelle fertilité des zones rizicoles inondables qui entourent le lac. C’est aussi ce qui explique sa densité en poissons : lorsqu’elles sont recouvertes par les eaux, forêts et prairies deviennent un formidable garde-manger pour la faune du Tonlé Sap. On dit ainsi en plaisantant qu’il est le seul endroit au monde où l’on peut pêcher les poissons dans les arbres…

Toute une vie agricole et lacustre très particulière s’est organisée au fil des siècles autour du Tonlé Sap, avec notamment de nombreuses communautés de pêcheurs vivant sur des villages flottants qui se déplacent au fil des mouvements du lac. Certaines d’entre elles, plus ou moins sédentarisées, sont accessibles en bateau depuis Kompong Chhnang, au sud-est, et Siem Reap, au nord-ouest.

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