Hoi an, la ville enchantée
J’attendais cette étape de mon séjour avec impatience, en raison de sa situation à proximité de la mer. Je savais très peu de choses de Hoi An, tout le monde m’avait surtout dit : « Tu vas voir ! Tu vas adorer ! »
Mon escale à Hoi An fut de courte durée, deux jours au total. Quand j’y pense, tout est passé si vite mais chaque moment était intense, chaque paysage que j’ai pu voir, marquant.
Arrivée à l’aéroport de Danang, je hèle un taxi, à mesure que nous avancions, je découvrais un paysage tout à fait différent de celui d’Hanoï avec cette sensation agréable que nous procure le voyage, de découvrir quelque chose d’inédit, comme si la ville ne se révélait qu’à travers nos yeux.
Danang était en fait une station balnéaire, avec en bordure de route d’immenses complexes hôteliers, et de l’autre côté de la route : la mer. Il me tardait de la découvrir, était-elle belle ? bleu turquoise ? verte foncé ? Mon imagination allait bon train. La vue des vacanciers qui s’empressaient de rejoindre leur hôtel, les mouvements, l’architecture, me donnèrent envie de retourner un jour à Danang pour y passer quelques jours.
Mon taxi me déposa à mon hôtel situé dans une rue passante mais calme d’Hoi An. L’Ancien House hôtel combine une architecture vietnamienne à la fois traditionnelle et moderne. L’espace SPA, la piscine extérieure chauffée, les chambres dans de petits bungalows, le cadre était vraiment très agréable ! Mais pas question de rester ce premier soir à mon hôtel, même si cela était très tentant.
Heureusement, j’avais rendez-vous dans le centre d’Hoi An avec Patricia que j’avais rencontrée dans l’avion à mon départ de Paris. Elle m’avait dit que la ville s’éclairait la nuit et qu’elle était très animée. J’avais hâte de découvrir cela ! Mais à notre grande surprise à toutes les deux, ce soir-là les lanternes qui ornent habituellement la rivière Hoài étaient éteintes et la ville quasi déserte. Ce n’était que partie remise, puis son fils installé depuis un an au Vietnam connaissait un bar sympa et très typique.
Le lendemain matin, équipé de mon appareil photo et de mon sac à dos, j’enfourche un vélo car Hoi An est aussi la ville des vélos ! La ville est piétonne, et les promenades à vélo très agréables pour sillonner tous les pourtours de la ville. A l’entrée du pont central de la ville, je prends mon ticket pour accéder à la ville ancienne, et suit le plan de visite proposée sur la carte. La vieille ville est petite, les monuments les uns après les autres.
L’architecture de la ville si riche en histoire donne le sentiment d’une autre époque d’un retour dans le passé : Club de Fujian (Hôi Quan Phuc Kiên), le pont-pagode japonais ou Chùa Câu, les villages d’artisanat traditionnel comme celui de menuiserie de Kim Bông, de céramique de Thanh Hà, les maisons coloniales françaises, une période d’or du passé. J’apprends que la ville a été le croisement de plusieurs civilisations, l’histoire d’Hoi An est si riche et passionnante…
Le soir venu, je décide de goûter à la gastronomie locale très reconnue. Je me devais de découvrir des mets comme le cao lâu, nouilles de Quang, banh xèo (sorte de crêpes) ou riz au poulet, plats typiques de la région. Je m’arrête à un petit restaurant décontracté tout prêt de mon hôtel, bien noté sur Trip advisor.
Quel délice ! La cuisine d’Hoi An a quelque chose de raffiné et un parfum inégalable. Après ce bon repas, direction le marché de nuit. Je vois enfin la ville éclairée aux multiples couleurs, c’est un paysage magique.
Dernier jour à Hoi An, une visite à l’extérieure de la ville s’imposait. Mon choix tomba sur My Son Temple situé à 40 kilomètres d’Hoi An. Malgré la chaleur suffocante (39 degrés), la visite de cet ancien temple Cham fut passionnante et enrichie par des rencontres avec d’autres passionnés de voyage comme moi.
Des souvenirs inoubliables d’un lieu magique et d’une richesse infinie, voilà ce que m’a offert Hoi An.
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